Kindia – Le Ministère de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables, à travers la Direction Générale des Centres d’Autonomisation et d’Entrepreneuriat des Femmes et Filles (DG-CAEF), a procédé ce week-end au lancement de la deuxième revue des CAEF dans la région de Kindia. La cérémonie a été présidée par Elhadj Aboubacar Diakité, en présence de hauts cadres du ministère, des partenaires locaux et d’acteurs engagés pour la cause des femmes, des enfants et des personnes vulnérables.
Un outil de suivi et d’évaluation
Dans son allocution, le Gouverneur de la région a salué l’initiative de la DG-CAEF qu’il a qualifiée « d’outil efficace de suivi et d’évaluation des actions en faveur des femmes et des filles ». Il a réaffirmé l’engagement des autorités régionales à soutenir toutes les initiatives visant l’autonomisation féminine et la promotion de l’entrepreneuriat local.
Les CAEF, une réponse aux défis socio-économiques
Prenant la parole, la Directrice nationale des CAEF a rappelé les objectifs fondamentaux de ces centres. « Les CAEF constituent une réponse concrète du gouvernement face aux enjeux liés à l’autonomisation et à l’entrepreneuriat des femmes et des filles, en particulier celles issues de milieux défavorisés, en quête de revenus et d’emplois », a-t-elle expliqué.
Parmi les volets prioritaires figurent :
L’alphabétisation fonctionnelle pour renforcer les capacités de base ;
L’éducation et la formation pour favoriser l’insertion professionnelle ;
La sensibilisation et l’information sur les droits, la santé et les opportunités économiques ;
L’accompagnement entrepreneurial pour promouvoir l’auto-emploi et la création d’activités génératrices de revenus.
Vers une autonomisation durable
La deuxième revue des CAEF s’inscrit ainsi dans une dynamique de consolidation et d’évaluation des acquis, afin d’améliorer l’impact des programmes mis en œuvre. Elle marque également la volonté du gouvernement et de ses partenaires de faire de l’autonomisation des femmes et des filles une priorité nationale.
« L’autonomisation féminine n’est pas seulement une question sociale, c’est un levier de développement économique et une condition essentielle de la stabilité », a rappelé un participant.
Avec ce lancement à Kindia, les CAEF confirment leur rôle central dans la lutte contre la pauvreté, la marginalisation et l’exclusion, tout en ouvrant des perspectives nouvelles pour des milliers de femmes et de filles guinéennes.