Conakry – Dans l’enceinte de la maison centrale pour femmes, une lueur d’espoir a traversé les murs ce week-end. Mme Sétou Kanté, présidente, est venue à la rencontre des détenues avec un don symbolique mais porteur d’un message puissant : la prison ne doit pas être synonyme d’abandon, mais un tremplin vers la reconstruction et la réinsertion.
« À travers ce geste, nous voulons rappeler que vous n’êtes pas seules, vous n’êtes pas oubliées. Vous avez droit à une seconde chance », a déclaré Mme Kanté, sous les applaudissements des bénéficiaires.
Les bénéficiaires reconnaissantes
L’émotion était palpable dans les rangs des détenues. L’une d’entre elles a pris la parole, la voix chargée de gratitude :
« Grâce à votre vision, votre engagement et votre bienveillance, vous avez su créer un environnement propice à notre apprentissage et à notre épanouissement en milieu carcéral. Nous avons énormément appris, tant sur le plan professionnel que personnel. Merci pour les opportunités et le soutien que vous nous offrez. »
Le regard des autorités
De son côté, le Colonel Mamady Condé, représentant de l’administration pénitentiaire, a salué cette initiative qu’il qualifie de salutaire :
« Ce don vient améliorer les conditions de détention de ces femmes privées de liberté. Mais il rappelle surtout qu’au-delà du statut de détenue, il y a des femmes, des mères et des sœurs qui méritent d’être traitées avec humanité et considération. »
Un message au-delà des murs
En posant cet acte, Mme Sétou Kanté, présidente engagée, envoie un message fort : la dignité humaine ne s’arrête pas aux portes d’une prison. Elle s’inscrit ainsi dans une démarche de solidarité qui redonne confiance aux détenues et réaffirme la nécessité d’accompagner leur réinsertion sociale.