Chaque année, la commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918, qui mit fin aux combats de la Première Guerre mondiale, rappelle au monde entier l’ampleur des souffrances provoquées par ce conflit d’une brutalité sans précédent.
Si la majorité des batailles se sont déroulées en Europe, leurs répercussions ont touché bien au-delà des frontières du continent. En Guinée, comme dans de nombreux territoires africains alors mobilisés, des milliers d’hommes furent enrôlés, parfois malgré eux, pour combattre sur des fronts lointains, laissant derrière eux familles et communautés meurtries.
L’anniversaire de l’armistice résonne ainsi comme un moment de mémoire universelle, mais aussi comme un rappel des leçons chèrement acquises par l’humanité après deux guerres mondiales dévastatrices. Ces conflits ont imposé la nécessité d’une coopération internationale plus forte, du respect de règles communes et de choix politiques exigeant parfois d’importants sacrifices collectifs afin de garantir la paix.
C’est dans cet esprit qu’est née, après la Seconde Guerre mondiale, une volonté d’intégration économique et politique sans précédent en Europe. Grâce à la création de l’Union européenne (UE) et à un cadre de sécurité collective assuré par l’OTAN, l’Allemagne et ses voisins ont pu reconstruire ensemble un espace marqué par la paix, la stabilité, la liberté et la prospérité partagée.
Cette réussite demeure aujourd’hui un exemple historique : elle montre que les alternatives à la coopération – l’isolement, le repli, la confrontation – exigent souvent des sacrifices bien plus lourds et prolongés.
Alors que le monde continue de faire face à de nouvelles tensions géopolitiques, le 11 novembre rappelle que la paix ne se préserve qu’à travers le dialogue, l’intégration, la solidarité et la vigilance collective. Pour la Guinée comme pour toutes les nations, cette date symbolise un devoir de mémoire, mais aussi un engagement envers les générations futures.
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