Belém, 23 novembre 2025 —
Dans un récent post publié par le Système des Nations Unies, le Secrétaire général António Guterres a réagi à l’accord mondial adopté à la COP30, estimant qu’il représente « un progrès », mais qu’il ne répond toujours pas à l’ampleur des besoins.
Il a rappelé que la crise climatique exige une action immédiate, ambitieuse et solidaire : « Nous continuerons à plaider pour une ambition climatique plus élevée et une plus grande solidarité. »
Des avancées reconnues à Belém
La 30ᵉ Conférence des Parties, organisée au Brésil, a permis d’arracher un accord qui, selon l’ONU, maintient le cap du multilatéralisme climatique. Parmi les progrès notables, l’accord prévoit :
le triplement du financement de l’adaptation d’ici 2035,
une reconnaissance accrue des impératifs de transition juste,
une volonté affichée de renforcer la coopération internationale malgré les tensions géopolitiques.
Ces engagements constituent, selon le Secrétaire général, « des pas dans la bonne direction », dans un contexte où chaque avancée multilatérale est devenue difficile.
Des limites qui inquiètent
António Guterres a toutefois averti que cet accord reste loin de répondre aux exigences scientifiques.
Parmi les principales faiblesses relevées :
l’absence de mesure claire et contraignante sur la sortie des combustibles fossiles ;
un niveau d’ambition insuffisant pour maintenir la hausse des températures sous les 1,5 °C ;
des financements pour l’adaptation, les pertes et dommages encore flous et sans calendrier défini.
Selon l’ONU, l’écart entre les engagements actuels et ce qui est nécessaire pour éviter un dérèglement climatique majeur « demeure dangereusement large ».
Un appel à la solidarité internationale
Le message du Secrétaire général insiste aussi sur la nécessité d’une solidarité renforcée, notamment envers les pays les plus vulnérables.
Il appelle les États à « dépasser les intérêts à court terme » et à investir massivement dans des politiques climatiques capables d’atténuer les risques humains, économiques et environnementaux.
Un accord utile, mais pas encore décisif
Pour António Guterres, l’accord de la COP30 marque une étape « importante mais insuffisante ».
Il demande à la communauté internationale d’accélérer le rythme, de transformer les engagements en actions concrètes et de ne pas perdre de vue l’urgence qui menace déjà des millions de personnes.
Le Système des Nations Unies réaffirme ainsi sa détermination à soutenir des politiques climatiques ambitieuses, à défendre le multilatéralisme et à accompagner les pays dans la mise en œuvre des solutions nécessaires.
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