Ces derniers jours, l’affaire dite des très petites entreprises (TPE) fait du bruit à Kamsar, la cité portuaire. De nombreux citoyens accusent les gérants de s’approprier du bien communautaire. Ce qui est loin d’être une réalité justifiée selon l’ancien directeur général de la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG), Kemoko Touré, principal initiateur de la création des TPE.
Récemment, il s’est exprimé sur ce sujet chez nos confrères de Djoma FM. Monsieur Touré en fin connaisseur du secteur minier guinéen, au cours de son intervention a précisé que l’entreprise Sotract-Plus ne fait l’objet d’aucune ambiguïté. A l’en croire, Sotrac-Plus n’est pas une très petite entreprise (TPE). Pour Kemoko Touré, Mamadou Aliou Bah communément appelé Aliou Bah Conté était déjà en activité avant d’émettre l’idée de mettre en place des petites entreprises pour réduire le chômage dans la cité.
« Les TPE n’ont jamais appartenu à la CBG; elles ont plutôt été financées par l’entreprise sous forme de prêt qui doit être remboursé après un an de gestion pour financer d’autres » a-t-il dit à l’entame de ses propos. Et de poursuivre, » Il ya une seule entreprise qui n’était pas une TPE, c’est l’entreprise qui nettoyait le long des rails qui avait à peu près 200 personnes dont le contrat était confié à Monsieur Aliou Conté. Monsieur Aliou Bah Conté était un entrepreneur qui était déjà en activité. Ses travaux ont été stoppés par les responsables du chemin de fer qui employaient des gens mais qui ne les payaient pas. Donc c’était des gens qui étaient en conflit d’intérêt. Et pour supprimer ce travail des faux entrepreneurs, des voleurs de l’entreprise, j’avais ce travail à faire qui n’était jamais fait. Ce monsieur s’est présenté en disant qu’il pouvait payer ce qui était dû aux jeunes. Je lui ai confié le travail en essaie et jusqu’à mon départ de l’entreprise, le contour des rails de Kamsar à Sangaredi était en nickel. Il est irréprochable ».
Voilà ce qui est bien de dire en des termes clairs que cette sortie de l’an DG de la CBG clôt le débat. L’entreprise Sotract-Plus n’en est pour rien. Ainsi, trêve de polémiques stériles.